Nouvelle baisse du taux directeur : quel impact pour le marché immobilier?
La Banque du Canada a annoncé une nouvelle baisse de son taux directeur, passant de 2,5 % à 2,25 %, marquant ainsi une deuxième réduction consécutive de 25 points de base.
Une décision qui pourrait bien relancer l’activité immobilière, dans un contexte où de nombreux acheteurs étaient freinés par la hausse des taux des dernières années.
Un soulagement pour les propriétaires… et un signal pour les acheteurs
Au-delà du soulagement à court terme pour les ménages, cette annonce redonne confiance à un marché en attente de reprise. Les propriétaires existants verront leur pression financière diminuer, tandis que les acheteurs potentiels pourraient être tentés de revenir sur le marché, anticipant une stabilisation — voire une légère baisse — des taux hypothécaires offerts par les banques.
Cette dynamique pourrait raviver l’activité dans les grands centres urbains, où plusieurs transactions étaient mises sur pause depuis la fin de l’été.
Le poids du contexte international
Derrière cette décision, un facteur pèse lourd : les tarifs imposés par le président Trump sur plusieurs produits stratégiques du commerce nord-américain.
Le gouverneur Tiff Macklem a reconnu que ces mesures ont ralenti la croissance canadienne, avec un PIB en recul de 1,6 % au deuxième trimestre.
Les secteurs industriels comme l’automobile, l’acier, l’aluminium et le bois d’œuvre en subissent directement les effets — un contexte qui influence aussi les coûts de construction et donc, le prix des habitations neuves.
Selon M. Macklem, la politique monétaire peut atténuer les effets économiques, mais pas corriger entièrement le ralentissement causé par les tensions commerciales.
Une politique monétaire encore ouverte
La Banque du Canada ne ferme pas la porte à d’autres baisses dans les prochains mois.
« Le taux actuel est approprié pour l’économie, mais l’incertitude persiste. Si les prévisions changent, nous allons réagir », a affirmé M. Macklem.
Si de nouvelles réductions de taux surviennent, on pourrait assister à un retour progressif de la demande immobilière, particulièrement dans le segment des premiers acheteurs et des propriétés multi-logements, où la sensibilité au taux d’intérêt est la plus élevée.
En résumé
Cette deuxième baisse du taux directeur marque un tournant pour le marché immobilier canadien :
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Les propriétaires bénéficieront d’un peu de répit sur leurs paiements.
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Les acheteurs pourraient revenir plus rapidement sur le marché.
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Les constructeurs et promoteurs, eux, y verront une opportunité de relancer leurs projets mis sur pause.
Mais la prudence demeure : la conjoncture internationale, les tarifs américains et les risques économiques globaux laissent planer un climat d’incertitude.
Pour le moment, cette baisse agit surtout comme un coup d’accélérateur psychologique, redonnant un souffle d’optimisme à un marché immobilier qui en avait bien besoin.
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